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L’Or, meilleur rempart contre l’inflation

Acheter des métaux précieux, actifs de plus en plus rares, constitue le meilleur investissement pour tirer parti de la croissance des pays émergents, mais aussi la meilleure assurance contre la perte de pouvoir d'achat des monnaies actuelles et contre l'inflation.

Inflation qui doit être définie comme la création excessive de monnaie de papier et de dette ex nihilo (non gagées sur un actif réel) par les pouvoirs publics (Etats et/ou banques centrales), ou de crédits par le système bancaire, bien au delà de la production effective de biens et de services par l'économie réelle. Et non pas comme l'augmentation des prix à la consommation ou à la production qui n'est pas l'inflation elle-même mais le renchérissement, l'une de ses conséquences finales.

A cet égard, les politiques monétaires ultra-laxistes des banques centrales occidentales consistant à monétiser les dettes publiques et privées, c'est-à-dire à recourir sans limite à la « planche à billets » pour artificiellement soutenir les marchés d'actions et d'obligations comme les banques en faillite réelle ou virtuelle et les Etats surendettés au bord du défaut de paiement, ne pourront conduire qu'à la stagflation voire à l'hyper-inflation lorsque la monnaie ou le crédit créés ex nihilo se répandront dans l'ensemble du système économique (au lieu de rester cantonnés, au début du processus comme actuellement, dans lesdites actions ou les obligations). Ou bien lorsque la valeur réelle de ces dernières sera détruite par la chute du pouvoir d'achat de toutes les monnaies. Ce qui devrait faire monter à terme l'or et les autres métaux précieux et faire rechuter ensemble les actions et les obligations. Tous les grands épisodes hyper-inflationnistes du XXe siècle (Allemagne de Weimar, Argentine, etc.) ayant eu pour cause le surendettement étatique, parce que traités par la même politique erronée d'inondation monétaire pour tenter de le dévaloriser, ont produit les mêmes effets destructeurs; la fausse solution keynésienne appliquée depuis trois ans sur une échelle plus vaste encore ne pourra finir que par un désastre du même style…

En cas de scénario opposé (peu probable) de déflation, le prix de l'or, après une baisse initiale limitée, monterait aussi puisque l'or est le seul actif qui ne soit pas émis par un débiteur susceptible de faire faillite. Ce qui explique que son cours soit monté depuis dix ans de 240% en yens japonais (contre une hausse de 320% en dollars US et de 200% en euros pendant la même période) alors que le Japon était encore frappé par la plus longue et profonde déflation que l'on ait récemment connue. En revanche, dans cette hypothèse déflationniste, les autres métaux précieux à usage principal de bijouterie ou industriel verraient leurs prix baisser.

On remarquera ici que, d'une façon générale, il n'y a pas de corrélation étroite entre les prix des quatre métaux précieux qui peuvent évoluer assez longtemps de façon non synchronisée parce qu'ils réagissent à des stimuli différents. De telle sorte que les traiter ensemble, comme le fait le Fonds FPM, est moins risqué que de les traiter séparément (comme le réalisent les Fonds spécialisés dans l'un d'entre eux) parce que les éventuelles plus-values sur les uns peuvent alors contrebalancer les éventuelles moins-values sur les autres.

Sans compter que l'indispensable réforme du Système monétaire international, à terme plus ou moins rapproché, devra nécessairement prendre en compte l'or, et à un moindre degré l'argent-métal, comme actifs privilégiés dans les réserves publiques de change. D'où la revalorisation de leurs prix officiels qui, à ce moment-là, ne manquera pas d'avoir un impact positif sur leurs prix réels.

Source : Pierre Leconte, Economiste


Pierre Leconte, après avoir effectué sa scolarité secondaire à l'Ecole Saint Martin de France de Pontoise et y avoir réussit son baccalauréat, a ensuite obtenu une licence en droit de l'Université de Paris X. Il a parallèlement étudié l'économie. Ancien élève de l'Institut d'Economie et de Coopération Européenne de Paris puis de l'année complémentaire de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, il a plus tard passé avec succés le National Commodity Futures Examination pour être Commodity Trading Advisor (CTA) aux Etats-Unis.

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Diplômé de l’EDHEC Business School en 2005, Laurent SCHWARTZ intègre le cabinet d’audit ERNST & YOUNG en 2005 où il travaille pendant 4 ans. Parallèlement, il travaille au sein de l’entreprise familiale créée en 1976 à Strasbourg. Fort de cette expérience et du savoir-faire développé durant ces 40 dernières années, Laurent procède à la refonte du site Internet Gold.fr dédié à l’achat d'or, vente d’or (pièces, lingots, ...), achat or et argent,... qui connaîtra un franc succès dès son démarrage en 2008. Il décide alors de développer un réseau de concessions exclusives: Le Comptoir National de l’Or. Il assure désormais le pilotage stratégique du 1er réseau de France qui compte aujourd’hui pas loin de 60 agences réparties dans toute la France et depuis peu en Allemagne (Breisach). Le Comptoir National de l’Or se positionne aujourd’hui comme le leader incontournable sur le marché de l’Or et des métaux précieux en France.
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