Faute de catalyseur réel et solide pour la justifier, il était naturel que cette vague haussière des indices américains et européens s’essouffle assez rapidement, même si les places boursières continuent à se maintenir en terrain relativement positif. Le point d’orgue macroéconomique de la journée (et également de la semaine) demeure le rapport relatif à l’emploi américain dont les marchés guettent les détails, dans l’espoir d’y déceler un potentiel impact sur le déroulement et l’issue de la prochaine réunion du FOMC (comité de direction de la politique monétaire de la réserve fédérale américaine).
En attendant, attentisme et nervosité souffle un vent de morosité sur les marchés d’investissement. Une tendance confirmée par les commentaires des experts, dont Chris Weston, stratège en chef d’IG, qui souligne « (…) un air de fatigue du côté des acheteurs sur un certain nombre de marchés développés, même s’ils continuent à aller de l’avant », estimant que « le marché a besoin de nouvelles fraîches afin de trouver une nouvelle inspiration et de prolonger sa progression ». Selon l’analyste, la principale crainte des marchés d’investissement tourne autour du chiffre des créations d’emplois, avec un scénario pessimiste qui prévoit près de 150.000 en février, contre des espoirs qui tablent sur environ 185.000 postes créés sur la même période.
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