Les chiffres cachés derrière la hausse du prix de l’or
Le prix de l’or grimpe encore… mais les chiffres qui expliquent vraiment cette ascension restent largement méconnus du grand public. Derrière les tensions géopolitiques, l’inflation et la peur des marchés, plusieurs indicateurs discrets — mais explosifs — révèlent pourquoi le métal jaune pourrait atteindre de nouveaux sommets.
Pourquoi l’or monte réellement : un afflux massif d’achats institutionnels
Selon les données du World Gold Council (https://www.gold.org), les banques centrales ont acheté plus de 1 050 tonnes d’or en 2024, proche du record absolu établi l’année précédente.
La Chine à elle seule a renforcé ses réserves pendant 18 mois consécutifs, une séquence presque inédite.
Ces achats créent un plancher technique : même quand les marchés vendent, les États rachètent.
Selon les experts du Comptoir National de l’Or (www.gold.fr), ce soutien institutionnel explique près de la moitié de la stabilité actuelle du cours.
Ce chiffre que personne ne montre : l’or est devenu plus rare à produire
Les coûts d’extraction explosent depuis une décennie.
Selon l’USGS (United States Geological Survey), la production mondiale plafonne autour de 3 000 tonnes par an, un niveau quasi inchangé depuis 2016.
Pire :
• les nouveaux gisements découvert sont au plus bas depuis 40 ans,
• la teneur moyenne en or des mines en activité baisse d’environ 25 %,
• les mines vieillissantes nécessitent des investissements plus lourds.
Moins d’offre. Demande en hausse. Cours sous pression haussière permanente.
L’indice le plus sous-estimé : l’or progresse même lorsque le dollar se renforce
Traditionnellement, un dollar fort fait baisser l’or.
Mais en 2024–2025, quelque chose change : l’or grimpe malgré la remontée du billet vert.
Ce découplage est un signal puissant.
Selon un rapport de Reuters publié en mai 2025, l’or s’est apprécié de près de 14 % sur un an, alors que l’indice du dollar restait sur des niveaux élevés.
Cela signifie qu’une partie des investisseurs utilise désormais l’or comme assurance hors système, indépendamment des cycles monétaires.
La vérité sur la demande des particuliers : l’Europe achète comme jamais
En France, en Allemagne et en Italie, les ventes de pièces et lingots ont augmenté de 12 à 18 % sur un an, poussées par :
• la peur fiscale,
• l’inflation durable,
• la défiance envers les banques,
• les tensions internationales.
Les agences du Comptoir National de l’Or observent la même tendance : davantage de ménages cherchent à sécuriser leur patrimoine avec du métal physique plutôt que des produits financiers.
Ce chiffre que peu de gens connaissent : l’or représente seulement 1 % du patrimoine mondial
Paradoxalement, alors que tout le monde parle d’or, il reste un actif extrêmement peu détenu.
Selon une étude internationale publiée en 2024, l’or physique représente à peine 1 % du patrimoine financier global.
Cela signifie deux choses :
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Sa marge de croissance est immense.
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Il suffit d’un déplacement minime des portefeuilles mondiaux pour provoquer une hausse spectaculaire des prix.
Conclusion : si l’or monte, ce n’est pas par hasard — c’est mathématique
Entre l’achat massif des banques centrales, la rareté géologique, la demande des particuliers, les tensions monétaires et la faiblesse structurelle des autres actifs, la hausse de l’or n’a rien d’anecdotique.
Le métal jaune ne grimpe pas parce que les marchés paniquent.
Il grimpe parce que tous les signaux fondamentaux sont alignés depuis cinq ans.
Et selon les experts du Comptoir National de l’Or, ce cycle pourrait durer bien au-delà de 2026.