Pourquoi certains fonds achètent de l’or sans jamais en parler publiquement

Derrière les rideaux dorés de la finance mondiale, des fonds d’investissement massifs accumulent de l’or en secret. Ni communiqués, ni annonces publiques : un phénomène alarmant qui interroge. Pourquoi ces institutions préfèrent-elles garder ces achats dans l’ombre ? Et quel est le plan derrière cette stratégie discrète ?

Une accumulation silencieuse : le pari discret des fonds face à l’incertitude

Alors que l’or flambe, certains grands fonds – fonds souverains, fonds de pension et family offices – renforcent leurs positions en or sans fanfare. Les experts notent que cette accumulation ne se voit pas forcément dans les bilans publics : beaucoup se cachent derrière des ETF physiques ou des programmes internes. Ce silence stratégique laisse croire qu’ils n’ont “rien à dire”, alors qu’en réalité ils se préparent à un tournant majeur.

La raison n° 1 : se protéger contre la “weaponisation” des devises

Les risques géopolitiques et monétaires explosent. D’après une enquête UBS, près de 49 % des gestionnaires de réserves centrales affirment que la “weaponization” des devises étrangères (via des sanctions ou des manipulations) est un risque sérieux, comme le souligne l’analyse d’UBS diffusée sur InvestmentNews : investmentnews.com.
Dans ce contexte, l’or apparaît comme un actif sans contrepartie, immunisé contre les pressions politiques. Des fonds institutionnels misent dessus comme une assurance stratégique, loin des projecteurs.

Des achats “officieux” de banques centrales mais relayés par les investisseurs privés

Les banques centrales sont déjà sur une dynamique d’or record, ce qui alimente la ruée des fonds. Selon certaines études, l’augmentation de leurs réserves n’est pas totalement révélée dans les rapports officiels : des “achats non rapportés” pourraient atteindre plusieurs centaines de tonnes, comme l’a révélé le Financial Times dans son enquête : ft.com.
Cette accumulation cachée crée un plancher structurel des prix de l’or, que les fonds institutionnels exploitent sans alerter leurs clients ni les médias.

Les ETF comme façade : comment les fonds masquent leur exposition

Beaucoup de ces fonds investissent via des ETF adossés à de l’or physique comme le SPDR Gold Shares ou l’iShares Gold Trust. Ces produits permettent un accès discret au métal tout en évitant la logistique physique, comme l’explique ce rapport relayé par Sahm Capital : sahmcapital.com.
Ainsi, les gros acheteurs peuvent bâtir des réserves en or “sous couvert”, sans que leurs mouvements ne choquent le marché.

L’ombre de la dédollarisation : un pari stratégique sur le long terme

Selon des analystes, cette stratégie dorée ne vise pas seulement la diversification : elle s’inscrit dans une dynamique de dédollarisation. Des institutions – voire des États – veulent réduire leur dépendance au dollar, et l’or leur offre une sortie élégante, comme détaillé dans l’enquête d’India Today : indiatoday.in.
Désormais, pour certains investisseurs, l’or pourrait remplacer partiellement les actifs traditionnels libellés en monnaie fiduciaire.

Ce que disent les grands fonds : exemples et motivations

Prenons quelques cas :

• Le célèbre investisseur Ray Dalio conseille désormais de privilégier l’or (voir l’analyse d’Investopedia : investopedia.com) par rapport aux bons du Trésor américains, en évoquant la dette croissante des États-Unis.

• Des family offices européens et asiatiques auraient dirigé une partie significative de leur portefeuille vers des stratégies “or non déclarées”, selon des analystes du marché aurifère.

Les conséquences possibles : un marché doré instable mais prometteur

Si ces achats se poursuivent, plusieurs scénarios pourraient émerger :

1. Une pression à la hausse sur le prix de l’or, alimentée par une demande institutionnelle massive et non visible.

2. Une volatilité accrue, car ce sont des gros acteurs qui décident seuls de leurs entrées et sorties.

3. Une crise de liquidité possible si ces fonds veulent soudain monétiser leurs avoirs aurifères.

Ce que cela signifie pour les investisseurs particuliers

Pour vous, épargnant ou investisseur : ces mouvements sont un signal fort. Si des institutions de plusieurs milliards misent discrètement sur l’or, c’est peut-être le bon moment pour envisager cette classe d’actifs dans votre portefeuille. Mais attention : cela exige une stratégie éclairée, car ces fonds jouent gros, en silence.

Projections 2025–2026 : à quoi s’attendre vraiment ?

Selon les prévisions de plusieurs analystes :

• Les achats institutionnels d’or pourraient augmenter de 12 à 18 % entre 2025 et 2026.

• Les banques centrales non occidentales devraient rester les forces dominantes, avec des achats estimés entre 450 et 600 tonnes annuelles.

• Les ETF adossés à l’or pourraient voir une hausse d’encours de 8 à 11 %, principalement alimentée par les fonds de pension américains et européens.

Pourquoi passer par un expert reconnu pour investir ou faire estimer son or

Dans ce contexte où les grands acteurs de la finance jouent un rôle décisif et souvent invisible, il est essentiel de pouvoir s’appuyer sur des experts reconnus. En France, le comptoir national de l’or est l’un des spécialistes les plus expérimentés du marché, avec des comptoirs présents dans tout le pays.
Ses analystes suivent quotidiennement les fluctuations du cours de l’or, et son président Laurent Schwartz intervient régulièrement dans les médias, notamment sur BFM TV, pour décrypter la situation du marché et les stratégies prudentielles.

Dans chaque comptoir, des professionnels peuvent évaluer gratuitement vos lingots, pièces ou bijoux, répondre à vos questions, et vous accompagner dans la constitution d’un portefeuille aurifère solide et sécurisé.
Que vous soyez novice ou déjà initié, vous bénéficiez d’un conseil personnalisé, fiable et totalement indépendant.