L’or, l’un des meilleurs investissements
Le métal jaune est l’investissement qui bénéficie de la meilleure performance aussi bien sur le court que sur le long terme. Si on le compare à d’autres types d’investissement tels que les actions boursières ou les devises, l’or réalise le meilleur résultat pour le plus grand bonheur de ses investisseurs. Même si en tant que valeur refuge, le métal jaune ne génère par de rendement à proprement parler, il permet de s’enrichir sur le long terme étant donné que son cours dépend directement de l’évolution du pouvoir d’achat et de la variation du cours de devises et des indicateurs boursiers.
Investir dans l’or plutôt que dans les devises
Les devises n’acquièrent leur valeur que lorsqu’elles sont comparées les unes aux autres. Individuellement, elles ne valent pas grand-chose. De plus, il n’existe pas d’indicateur de valeur fixe auquel elles peuvent se référer pour mesurer leur évolution. L’absence de référence de valeur pour les devises s’explique par le fait que jusqu’aux années 70, c’était le métal jaune qui détenait ce rôle. A partir de cette date, lorsqu’on a besoin de liquidités, on en fabrique, tout simplement. Il y a une nécessité d’augmenter la masse monétaire d’une devise, il suffit juste d’en frapper davantage. Ce mécanisme permet de créer de la valeur de quelques dizaines ou centaines de milliards d’euros. Il s’agit de la stratégie de quantitative easing entreprise par la banque centrale européenne depuis l’année 2009. Cette institution financière émet mensuellement et de manière artificielle, 60 milliards d’euros qu’elle introduit dans l’économie. Cette méthode lui permet de racheter une partie de la dette publique des états de l’UE. Le Japon suit lui aussi le même procédé sur le yen depuis l’année 2001. De son côté, la Réserve fédérale américaine agit de la même manière sur le dollar depuis 2010, de même que la Banque d’Angleterre. Comme conséquence directe de cette stratégie, la devise n’a aucune valeur intrinsèque étant donné qu’on peut la fabriquer sans aucun coût et autant de fois qu’on en a besoin. L’échelle de valeur est seulement possible grâce à la parité entre devises qui permet de déterminer leur évolution les unes par rapport aux autres. De ce fait, il est difficile de dire si l’euro, le dollar ou le yen se sont réellement appréciés avec le temps, ou au contraire si les personnes qui en détiennent se sont appauvris. La nécessité de revenir à une référence universelle comme la quantité de travail indispensable pour garantir le minimum dans chaque devise, se fait ainsi de plus en plus sentir. Des indicateurs tels que le pouvoir d’achat ou l’indice Big Mac qui évalue la parité de pouvoir d’achat entre différents pays du monde sont de véritables alternatives. La communauté internationale a choisi de remplacer la référence ancestrale par une autre indexée directement sur le dollar américain. La pertinence et la crédibilité de ce procédé ne sont plus à démontrer. Il s’agit d’un point de référence important qui permet d’apprécier l’évolution du pouvoir d’achat des ménages européens. C’est grâce à cette méthode que l’on peut essayer aujourd’hui d’évaluer les performances des différents indices mesurant des richesses telles que les devises et les indices boursiers, avant de les comparer aux fluctuations du métal jaune sur la même période. Voir aussi en quoi l’or est l’investissement le plus rentable sur le long terme.
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