L’once termine la semaine en équilibre relatif
En dépit d’une pression baissière imposée par l’apaisement précaire des inquiétudes autour d’un relèvement des taux FED en septembre, le prix de l’once a réussi à se maintenir dans son corridor haussier, jusqu’au bout de la semaine. Et c’est un équilibre qu’il doit essentiellement au facteur contrebalançant fourni par la BCE. La veille, la banque centrale européenne avait en effet annoncé, suite à la réunion traditionnelle de son conseil des gouverneurs, qu’elle maintenait sa stratégie monétaire inchangée.
Dans le détail, les taux directeurs ont été maintenus à « zéro », le prêt marginal et la facilité de dépôt sont demeurés à respectivement 0,25 et -0,4%. Bien que cette issue ait été largement prévisible, avant la réunion même du conseil. L’annonce de ce statu quo a pourtant considérablement déçu les marchés, dans la mesure où les espoirs avaient été placés très haut concernant l’injection de liquidités additionnelles dans l’économie de l’eurozone. la BCE ne prévoit toutefois pas d’extension de son QE (« quantitative easing »).
Pour Tim Graf, directeur de la stratégie Macro, State Street Global Markets EMEA, « la récente détérioration des données économiques et de l’inflation n’incite toujours pas la BCE à poursuivre sa politique d’assouplissement ». L’expert estime néanmoins que Mario Draghi aurait du délivrer un discours à même de « préparer les marchés à un assouplissement d’ici la fin de l’année ».
Côté américain, la dernière publication statistique en date a révélé le recensement de 259.000 nouveaux inscrits hebdomadaires au chômage, contre 265.000 escomptés par les économistes. C’est donc dans une ambiance mitigée que l’or ouvre la séance de ce vendredi 9 septembre 2016 avec un cours stabilisé de 1,341.85 dollars l’once.
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