Après Noël, des marchés marqués par des volumes faibles et un attentisme persistant
Des marchés ralentis par l’effet calendrier
À la sortie de Noël, les marchés financiers entrent traditionnellement dans une phase de ralentissement. Les volumes d’échanges se contractent, de nombreux opérateurs sont absents et les prises de position se font plus rares. Cette configuration crée un environnement où les mouvements de prix sont souvent limités, parfois erratiques, et rarement significatifs.
Ce contexte de faible liquidité explique en grande partie l’attentisme observé sur de nombreux actifs, y compris sur les marchés des métaux précieux.
Une liquidité réduite qui fausse parfois les signaux
Lorsque les volumes sont faibles, les variations de prix doivent être interprétées avec prudence. Un mouvement, à la hausse comme à la baisse, peut être amplifié par l’absence de contreparties suffisantes, sans refléter une véritable évolution de fond.
Sur les marchés actions comme obligataires, cette prudence domine. Les investisseurs préfèrent attendre le retour de volumes plus normaux, généralement début janvier, avant d’engager des décisions structurantes.
L’or et l’argent dans une phase d’observation
Les marchés de l’or et de l’argent n’échappent pas à cette dynamique. Après une année marquée par de fortes incertitudes macroéconomiques, les échanges se font plus mesurés en cette fin d’année. Les investisseurs observent, arbitrent à la marge, mais évitent les mouvements brusques.
L’or conserve son rôle de valeur refuge, mais son prix évolue dans des amplitudes plus contenues, en l’absence de catalyseur immédiat. L’argent, plus sensible aux anticipations économiques et industrielles, montre lui aussi une certaine retenue dans les échanges.
Un attentisme lié aux perspectives de début d’année
Cet attentisme s’explique également par les nombreuses échéances attendues en début d’année. Décisions de banques centrales, orientations budgétaires, indicateurs macroéconomiques clés : autant d’éléments susceptibles d’influencer durablement les marchés.
Dans ce contexte, de nombreux investisseurs préfèrent conserver leurs positions existantes plutôt que d’en initier de nouvelles dans un environnement peu lisible.
Une période transitoire, pas un signal de fond
Cette phase post-Noël ne constitue pas en soi un signal de retournement. Elle s’inscrit dans une logique saisonnière bien connue des marchés. Les volumes faibles et l’attentisme observés traduisent davantage une pause qu’un changement de tendance.
Pour l’or et l’argent, cette période reste avant tout un moment d’observation, avant que les premières semaines de l’année ne redonnent une direction plus claire aux marchés.
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