Ce rapport qui dit que vous devrez payer 3 000 € pour rembourser la dette publique de la France

Et si la France entrait dans une zone budgétaire où chaque foyer devrait contribuer… volontairement ou non ?
Un nouveau rapport fait l’effet d’un électrochoc : pour stabiliser la dette, une contribution moyenne de 2 300 à 3 000 € par ménage serait nécessaire.
Un scénario choc, mais surtout un avertissement.

Pourquoi ce rapport crée autant de panique : le chiffre que personne n’avait vu venir

Le think tank Terra Nova estime que 100 à 120 milliards d’euros d’effort budgétaire seraient nécessaires chaque année pour simplement empêcher la dette de s’envoler davantage.
Dit autrement : entre 3,5 % et 4 % du PIB.

Ce niveau d’ajustement donne une idée de l’ampleur du problème :

  • une dette proche de 3 400 milliards d’euros,

  • des taux d’intérêt qui flirtent avec 3,5 %,

  • et un État qui doit désormais payer plus cher pour se financer.

Selon les experts du Comptoir National de l’Or (www.gold.fr), cette mécanique menace directement les finances publiques : « Lorsque la charge d’intérêt augmente plus vite que les recettes fiscales, le système finit par se gripper. »

Comment la dette française pourrait devenir ingérable d’ici quelques années

Le rapport pointe un risque simple : si rien ne change, les intérêts de la dette pourraient absorber à eux seuls 100 à 120 milliards d’euros par an.

Autrement dit :
tout l’effort demandé aux Français…
servirait uniquement à payer les intérêts, sans même réduire la dette.

Ce scénario de “dette qui s’auto-alimente” ressemble aux crises déjà rencontrées par plusieurs pays européens dans les années 2010.
La France n’en est pas là, mais la trajectoire inquiète.

Qui paierait les 3 000 € par foyer ? Ce que le rapport dit vraiment

Le document ne tourne pas autour du pot :
aucune catégorie ne pourra être totalement épargnée.

Voici les leviers proposés :

1. Les retraités les mieux lotis seraient mis à contribution

Terra Nova évoque une réduction de 10 à 12 % des pensions supérieures à la moyenne.
Comment ?

  • désindexation de l’inflation,

  • suppression de certains avantages fiscaux,

  • révision des abattements.

Le rapport rappelle un chiffre de la Banque de France :
le taux d’épargne grimpe jusqu’à 25 % après 75 ans, contre 9 % avant 30 ans.
Une façon de dire que certains retraités ont des marges de contribution.

2. Augmenter la TVA et la CSG : un tabou en train de tomber ?

La France a une TVA jugée faible au regard de son niveau de dépenses publiques.
Le rapport estime qu’un relèvement serait “cohérent” avec les standards européens.
La CSG pourrait également être ciblée, notamment parce qu’elle touche un large spectre de revenus.

3. Les plus riches et les entreprises mobilisés, mais pas assez pour combler le trou

Le rapport propose un effort de 10 à 15 milliards d’euros chacun pour :

  • les 10 % les plus aisés,

  • les entreprises.

Mais même en additionnant ces deux contributions, il manque encore environ 90 milliards.
D’où les fameux 3 000 € par foyer pour compléter l’ajustement.

Pourquoi aucune “solution miracle” ne fonctionne seule

Le rapport critique une idée largement répandue :
taxer uniquement les ultra-riches ou réduire uniquement le nombre de fonctionnaires ne suffira pas.

Chaque famille politique a sa solution préférée :

  • augmenter le temps de travail,

  • réduire les dépenses,

  • taxer davantage les entreprises,

  • supprimer certains régimes de retraite,

  • alléger les aides sociales, etc.

Mais Terra Nova prévient : aucune de ces mesures, isolément, ne permet d’obtenir les 100 à 120 milliards nécessaires.

La conclusion est brutale : l’effort devra être collectif.

Le risque majeur : une perte de confiance beaucoup plus dangereuse que la dette elle-même

Selon l’auteur du rapport, le danger n’est pas tant le niveau absolu de la dette que le regard des marchés financiers.

Si les investisseurs commencent à douter de la capacité de la France à maîtriser sa trajectoire, les taux d’intérêt peuvent grimper très vite.
Ce phénomène, déjà observé en Italie ou au Royaume-Uni, peut provoquer une spirale incontrôlable.

C’est précisément dans ces périodes que les investisseurs se tournent vers les actifs refuges.
Comme le souligne le Comptoir National de l’Or :

« Lorsque les États s’endettent sans visibilité, l’or reste l’un des rares actifs qui ne dépend d’aucune banque centrale. »

Pourquoi ce rapport n’est pas une prophétie catastrophiste

Malgré le diagnostic sévère, l’auteur reste optimiste :

  • la France a une capacité d’épargne élevée,

  • une économie diversifiée,

  • un appareil fiscal solide,

  • et une réputation encore excellente sur les marchés.

La question n’est donc pas “peut-on rembourser ?”, mais :
à quel prix ? et avec quelles réformes ?

Retour
Notre rédaction est constituée de membres experts dans les métiers de l'économie et la gestion, des Responsables d'agence Comptoir National de l'Or, des analystes financiers qui publient régulièrement des études sur les politiques des banques centrales, le cours de l'or, prix de l'or, cours de l'argent, prix de l'argent, cours du platine, cours du palladium,... la situation en zone euro et l'impact de la stratégie monétaire de la FED. Notre équipe scrute également une information plus généraliste à la recherche d'actualité "pépite" à vous partager. Depuis 5 ans, nous avons publié un peu plus de 4000 articles qui s'adressent à un public large et varié ayant pour objectif de satisfaire votre curiosité et de partager avec vous une certaine fascination pour le métal jaune, le rachat d'or, et pour ceux qui veulent investir dans l'or, vendre leur or tout simplement en savoir plus... Pour tous vos achat or et argent, n'hésitez pas à prendre rendez-vous dans l'un de nos nombreux comptoirs.

Trouvez votre comptoir le plus proche

Le Comptoir National de l’Or dans la presse

TF1 M6 Le Parisien France 5 Le Monde RTL Les Echos
Venez découvrir notre carte de paiement Visa adossée à de l'Or
image/svg+xml
Nous contacterContactNous appelerAppelPrendre rendez-vousRDVTrouver un comptoirComptoir