Confinement, crise et or

L’histoire ne se répète jamais, mais elle rime, disait Mark Twain. Et avec ce re-confinement, il s’agit d’une bien triste poésie dramatique. Cette deuxième vague s’annonce catastrophique, d’abord sur le plan sanitaire. Le confinement aura également un impact économique colossal (on parle d’un PIB en chute de 15%), l’Etat appliquera la doctrine du « quoiqu’il en coûte » et fera gonfler sa dette publique de plusieurs dizaines de milliards. La banque centrale inondera l’économie de monnaie, rachètera la dette de états, etc… Déjà vu. Comme en mars, l’once d’or a connu quelques séances agitées (voir le cours de l’or), mais corrige nettement moins que les marchés européens, qui ont perdu près de 9% par rapport à leur plus haut d’octobre. Comme lors du premier confinement, il est probable que la demande d’or physique (pièces et lingots) soit en hausse significative, les investisseurs cherchant les valeurs refuges éprouvées par le temps. Car si nul ne peut prédire l’avenir, on peut souvent raisonnablement penser que les mêmes causes ont les mêmes conséquences.

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