Le déficit public pourrait atteindre 3,5% : quelles conséquences ?

Le déficit public pourrait atteindre 3,5% : quelles conséquences ?

Le déficit public pourrait atteindre 3,5% : quelles conséquences ?Le mouvement des Gilets Jaunes semble marquer au moins une pause, faute d’une fin certaine. Vient à présent le temps de chiffrer le coût financier de ce coup de fièvre social. Le montant de la facture concerne de nombreux secteurs de l’économie allant de celui des entreprises aux finances publiques. Le budget national devrait s’accompagner d’un déficit public estimé entre 3,2 et 3,6 % du PIB au lieu des 2,8 % initialement prévus, soit au-dessus de la limite des 3 % définie par la règle européenne. Quelles sont les conséquences de ce dérapage des finances publiques ? Elles sont diverses et ne sont pas systématiquement dues au mouvement des Gilets Jaunes.

Un coût financier pour l’état estimé entre 12 et 15 milliards d’euros

Dans un article en date du 10 décembre, le JDD estime que le montant des mesures sociales à la charge de l’état devrait se situer entre 12 et 15 milliards d’euros. S’ajoute le coût des dégradations que vont devoir financer certaines municipalités ainsi que le manque à gagner de nombreuses entreprises du secteur privé, qu’il s’agisse des commerces, des fournisseurs ou des sociétés de transport routier. Si les mois à venir vont préciser le coût financier global de ce conflit social, qui pourrait atteindre les 50 milliards d’euros, certains aspects négatifs risquent d’être durables tant économiquement qu’en matière d’image de la France à l’étranger. Pour certains observateurs, le mouvement des Gilets Jaunes français pourrait parallèlement s’accompagner d’un effet de contagion de dimension européenne, voire mondiale.

Un impact politique limité du dépassement des 3 % de déficit

Un impact politique limité du dépassement des 3 % de déficitLe gouvernement italien étant dans le viseur de la Commission européenne pour cause de dépassement des 3 % du déficit public, on pourrait logiquement s’attendre à une position identique en ce qui concerne la France. Il n’en est rien dans les faits, Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, ayant d’ores et déjà précisé que les règles européennes n’interdisaient pas un dépassement limité et ponctuel du déficit au-delà des 3 %. Pas de soucis donc ce côté-là, du moins pour l’année 2019. Les mesures sociales et les annulations de hausses prises par le gouvernement doivent en effet être reconduites les années suivantes. Il va donc falloir que le gouvernement trouve des recettes supplémentaires pour rester dans les clous des 3 % après 2019. Le rétablissement de l’ISF semblant définitivement écarté, les responsables politiques vont devoir explorer de nouvelles pistes. Une taxation plus lourde des GAFAM (géants du web) est évoquée, mais reste très loin d’être une solution à court terme en raison des difficultés à mettre en œuvre des mesures réellement efficaces financièrement. Au cas où une telle mesure deviendrait une réalité, son impact risque d’être plus politique qu’économique. Il faudra de plus que l’ensemble des pays européens suivent ce mouvement, ce qui est très loin d’être certain.

Une année 2019 sous tension

Nombreux sont les économistes qui déclarent que si le mouvement des Gilets Jaunes a indéniablement un impact négatif sur la croissance française, il n’est pas le seul responsable. Pour Xavier Ragot, président de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), le ralentissement de la consommation et de l’emploi avait débuté dès le début de l’automne. L’année 219 ne se présente donc pas sous les meilleurs auspices, ce d’autant plus que d’autres tensions pourraient naitre ou perdurer sur la scène internationale. Un moyen efficace de parer à ces risques reste l’achat d’or physique, qu’il s’agisse de lingots, lingotins ou pièces. Le métal jaune est en effet une des rares valeurs à traverser les crises, qu’elles soient financières, sociales ou politiques. L’année 2019 n’est peut-être pas celle de tous les dangers, mais pourrait y ressembler…

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Diplômé de l’EDHEC Business School en 2005, Laurent SCHWARTZ intègre le cabinet d’audit ERNST & YOUNG en 2005 où il travaille pendant 4 ans. Parallèlement, il travaille au sein de l’entreprise familiale créée en 1976 à Strasbourg. Fort de cette expérience et du savoir-faire développé durant ces 40 dernières années, Laurent procède à la refonte du site Internet Gold.fr dédié à l’achat d'or, vente d’or (pièces, lingots, ...), achat or et argent,... qui connaîtra un franc succès dès son démarrage en 2008. Il décide alors de développer un réseau de concessions exclusives: Le Comptoir National de l’Or. Il assure désormais le pilotage stratégique du 1er réseau de France qui compte aujourd’hui pas loin de 60 agences réparties dans toute la France et depuis peu en Allemagne (Breisach). Le Comptoir National de l’Or se positionne aujourd’hui comme le leader incontournable sur le marché de l’Or et des métaux précieux en France.
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