L’once stagne, en quête de catalyseur

Le prix de l’once enregistre un repli relatif, tout en demeurant au dessus des 1 315 dollars, sur fond de taux longs qui ne cessent de grimper, bien qu’à un rythme lent, irrégulier et modéré.

Le métal jaune continue ainsi à s’accrocher à l’essentiel de ses gains, en attendant un catalyseur significatif capable de relancer les prix dans une direction claire. Et les taux longs profitent grandement, cette semaine, des propos -particulièrement ‘faucon’- que le vice-président de la réserve fédérale américaine a tenus vendredi dernier à Jackson Hole. Stanley Fisher a en effet évoqué la forte probabilité d’un relèvement des taux directeurs US, et ce, dès la prochaine réunion du comité de politique monétaire, au mois de septembre. Fisher a même laissé entendre que l’institution pourrait bien procéder à un autre relèvement encore, d’ici la fin de 2016.

Par ailleurs, et sur les marchés d’investissement, Richard Turnill, expert chez BlackRock, notait la veille qu’une « faible volatilité domine les marchés, avec des actions américaines qui n’ont jamais été aussi peu volatiles ces 30 derniers jours qu’au cours des 2 dernières décennies ».

Sur le plan statistique, les opérateurs ont pris connaissance, en ce début de semaine, de la chute du sentiment économique (pour le mois d’août) que ce soit en zone euro ou dans l’Union européenne (UE), a montré une enquête publiée mardi par la Commission. Le point d’orgue de la semaine demeure toutefois le rapport sur l’emploi US qui sera publié ce vendredi.

En attendant, l’or ouvre la séance de ce mercredi 31 août 2016 avec un cours de 1,315.75 dollars l’once.

• Or et stagnation