L’or subit la pression du dollar

L’once peine encore à profiter des derniers rebondissements de la crise d’endettement grecque, d’autant plus que les rebondissements en question sont assez mitigés ; certains sont loin d’être favorables à une évolution haussière du marché aurifère. Le métal jaune maintient tout de même sa solide résistance à la vague correctionnelle qui impose une pression constante à ses prix. Et, dans une manifestation automatique du traditionnel équilibre des forces, entre le marché de l’or et les marchés boursiers, ces derniers affichent actuellement une performance globalement haussière, largement boostés par la récente reprise du billet vert, ainsi que des espoirs relatifs à une imminente résolution de la crise grecque. Les experts ont toutefois bien noté que « le risque grec ne profite décidément pas à l’or qui, en dollars, est retombé à ses plus bas niveaux en trois mois et demi », soulignant que « même les derniers revirements du Premier grec Alexis Tsipras n’ont pas donné lieu à des fluctuations majeures sur le marché de l’or ». Autre pression baissière de taille donc ; le dollar revigoré, qui profite d’une récente série de statistiques positives, dont, notamment, les inscriptions hebdomadaires au chômage américain, qui se sont avérées meilleures que prévu. Du coup, le billet vert a pu devancer ses concurrents. Rappelons que « la devise américaine est utilisée pour le négoce du métal jaune, ce qui mécaniquement pèse sur le prix de l’once dans cette devise ».

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