Les indices américains en pleine stagnation

Après un début d’année clairement euphorique, les principales places boursières américaines traversent un début de deuxième trimestre 2015 plutôt difficile, stagnant continuellement depuis deux semaines et peinant à maintenir le cap de leurs anciens sommets et records. Pourtant, au début de la semaine en cours, certains experts, à l’image de ceux de Wells Fargo Advisors, soulignaient que « les grands indices américains avancent pour leur troisième séance consécutive, toujours soutenus par les espoirs d’un report de la hausse de taux par la Réserve fédérale à plus tard dans l’année ». Un optimisme qui s’est considérablement effrité, depuis, et qui n’a en tout cas pas réussi à empêcher les indices américains de virer au rouge, s’affaissant (notamment durant la séance du mardi) « comme un soufflé qui se dégonfle lentement ». Le Dow Jones avait alors enregistré une baisse de -0,03%, à l’image du Nasdaq qui a reculé de -0,15%, pour ne citer que ceux-là. Et en l’absence d’indicateurs macroéconomiques, de statistiques ou rapports chiffrés significatifs ou encore de catalyseurs solides, les regards s’étaient naturellement tournés vers le marché pétrolier, en quête d’orientation. Du coup, la flambée du baril (à +3,5% à 54 dollars, soit +10% en l’espace de deux jours), a considérablement influencé l’évolution des marchés d’investissement américains et internationaux. Les cartes majeures restent toutefois encore à distribuer, puisqu’on guette désormais la publication des premières ‘minutes’ de la prochaine réunion stratégique du FOMC, révélatrice de la politique monétaire FED pour le restant de l’année 2015.

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