L’once tente de redresser la barre

L’once aura réussi à terminer la semaine sur une note haussière, se redressant, au lendemain de la séance de ‘pause‘ (fêtes de Noël), pour se rapprocher à nouveau imperceptiblement du palier symbolique des 1 200 dollars. Au bilan hebdomadaire de la semaine dernière, les experts de la banque française Natixis prévoyaient, à la veille des élections grecques, que « la Grèce se dirigerait très probablement vers des législatives anticipées en cas de nouvel échec », rappelant également qu’un « climat politique très incertain devrait alors créer un haut degré de volatilité dans les semaines à venir ». Une sorte de prophétie qui a commencé à se concrétiser avec l’échec des élections présidentielles en Grèce et le sentiment d’instabilité que ce résultat a engendré à travers l’ensemble des marchés d’investissement européens. Mais le métal jaune bénéficie également de certains facteurs de soutien, dont notamment la demande mondiale, et plus particulièrement celle de la Russie qui a acquis, durant le troisième trimestre 2014 seul, 55 tonnes d’or, soit son record historique personnel en matière d’achat d’or physique. Pour référence, sur la période en question, la globalité des achats effectués par toutes les banques centrales mondiales réunies s’élève à 93 tonnes d’or…dont 55 tonnes acquises par la Russie seule donc. Les analystes de Saxo Banque insistent également sur l’importance de la demande physique mondiale, en cette fin d’année, rappelant l’important « soutien de la demande physique de la Chine et de l’Inde en cette période de fêtes de fin d’année ».

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