Le marché aurifère en quête de catalyseur
Le marché de l’or peine, en ce début de semaine, à trouver un tremplin suffisamment solide pour soutenir ses tentatives répétées de rebond haussier, depuis la semaine dernière. Hésitant toujours au bord de la barrière symbolique des 1 200 dollars, le prix de l’once réussit régulièrement à franchir ce palier technique et psychologique, sans pour autant arriver à maintenir cette barre qui aura été la plus résistante et marquante de ce dernier trimestre 2014. Le métal jaune avait pourtant bien profité de la stagnation de l’économie américaine et des nombreuses crises qui avaient simultanément frappé plusieurs parts du globe, tout au long des quelques dernières semaines. Du coup, les experts estiment que l’hésitation actuelle du prix de l’once demeure liée à des facteurs essentiellement conjoncturels, et, notamment, à la situation économique russe. C’est par exemple le cas des spécialistes de Saxo Banque qui soulignent que « l’investissement en métal précieux est toujours aussi boudé cette semaine avec les spéculations de la vente d’or russe sur les marchés ». Rappelons effectivement que la banque centrale russe a procédé à l’achat d’un volume considérable de métal jaune physique, depuis quelques semaines. Cette initiative pourrait avoir un contre-effet sur le marché aurifère, dans la mesure où, selon bon nombre d’analystes, « ses tentatives pour enrayer l’effondrement du rouble sur les marchés de devises lui coûtent cher et elle pourrait être tentée d’utiliser ses lingots ».
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