Mort de plusieurs ouvriers dans une mine d’or clandestine
Les incidents mortels, relatifs à l’engouement des individus ou entreprises, à travers le monde, pour le métal jaune, ne cessent de s’intensifier, en nombre et en genre. Le dernier en date compte des pertes humaines qui s’élèvent à 3 et l’incident lui-même représente le 25ème depuis le début de l’année 2014. De quoi provoquer une certaine colère populaire et officielle et justifier des mesures sérieuses de la part des autorités colombiennes. Jeudi 1er mai, un glissement de terrain dans une mine d’or illégale (située dans la province colombienne du Cauca, à l’ouest du pays), a causé la mort de 3 ouvriers/mineurs travaillant sur le site clandestin. Un bilan qui risque de s’alourdir dans les jours à venir, dans la mesure où les secours continuent encore à rechercher près de 20 autres ouvriers portés disparus. D’après le communiqué de l’Agence nationale des mines (ANM), « jusqu’à présent, il y a malheureusement trois victimes, deux blessés, et on estime qu’il pourrait y avoir quinze personnes ensevelies ». Un incident similaire avait déjà eu lieu, récemment, dans la mine située dans la localité de Santander de Quilichao, dont le bilan avait été bien lourd ; entre 25 et 30 mineurs pris au piège dans la mine, d’après les pompiers chargés d’extraire les victimes du site. Victor Claros, commandant des pompiers de la province, a d’ailleurs expliqué à la radio Caracol : « Nous sommes parvenus à extraire trois corps, deux blessés ont été hospitalisés », ajoutant qu’il doutait que les autres victimes aient pu survivre à l’éboulement. « Il est impossible qu’ils soient en vie, car il y a trop de terre, de boue et de pierres. Je crois que l’on peut écarter la possibilité qu’ils soient en vie…Les mineurs ont été ensevelis par une avalanche de terre ». Pour rappel, plusieurs corps ont été retrouvés à quelques dizaines de mètres de profondeur.
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