Nouvelle taxe aurifère : Les bijoutiers tirent leur épingle du jeu

L’amendement voté, à la fin de la semaine dernière, par les députés de la commission des finances de l’Assemblée nationale, continue de créer la surprise et la controverse. Après avoir engrangé 92 millions d’euros en 2012, grâce à cette taxe, le gouvernement souhaite continuer sur cette lancée. Mais, le bilan des ‘dégâts‘ de cette nouvelle loi ne semble pas impliquer toutes les parties concernées de la même manière. On constate en effet que le secteur de la bijouterie s’en sort avec de moindres séquelles par rapport au reste des professionnels du marché aurifère. L’amendement stipule essentiellement une hausse de la taxe sur la vente de l’or, qui se hisse désormais de 8% à 10%. Une loi, qualifiée d’ « aberrante » par les spécialistes, que les bijoutiers pourront certainement éviter, dans la mesure où « l’exonération pour les bijoux valant moins de 5.000 euros n’a pas été remise en question ». La commission des finances aura ainsi pris en considération le besoin de plus en plus permanent des particuliers de vendre leurs réserves en or, durant les périodes fréquentes de crises, pour s’assurer quelques liquidités indispensables. En tout cas, cette clémence n’aura pas été étendue au reste du marché. D’aucuns perçoivent même cet amendement comme une « victoire », puisque Christian Eckert, député socialiste et rapporteur du budget, ambitionnait (n’aurait été l’intervention du gouvernement) de hisser la taxe vers les 12% !

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