Economie Us : Une volatilité plus modérée…mais bien présente
Dans la confusion générale qui caractérise actuellement les marchés économiques et financiers, difficile de déterminer ou de confirmer une tendance précise, qu’elle soit haussière ou baissière. L’évolution de la situation économique américaine étant le baromètre majeur des marchés d’investissement, il semblerait que l’hésitation continue à être de mise, dans la mesure où les résultats US continuent, eux, à être largement mitigés. D’un côté, le département de l’emploi annonce que les inscriptions au chômage, durant ce mois, ont clairement dépassé les chiffres escomptés. D’un autre côté, la même source déclare que « le taux de chômage a cependant fondu sans crier gare depuis 7,6 vers 7,4%, dans le même temps ». Une situation assez confuse, donc. Par ailleurs, l’institut de gestion des approvisionnements affirmait, il y a quelques jours, que son indice des directeurs des achats nationaux avait enregistré une hausse considérable (de 50,9 à 55,4), durant le mois de juillet, soit sa meilleure performance depuis le mois d’avril 2011. Comment ces résultats vont-ils influencer –voie orienter- l’hésitation actuelle de la Réserve fédérale concernant le maintien des injections massives de liquidités dans le système financier américain (acquisitions mensuelles de l’ordre de 85 milliards de dollars de bons du Trésor et titres hypothécaires, destinées à influencer les taux à la baisse) ? Ben Bernanke est lucide quant à la réelle raison de cette confusion des marchés : « Je crois que les investisseurs commencent à comprendre le message. La volatilité des marchés est clairement plus modérée ».
Retour