Beaucoup de consommateurs constatent un décalage entre les chiffres d’inflation officiels et le coût « réel » de la vie. Un constat souvent relayé par des commentateurs plus ou moins sérieux mais qui se base sur une réalité : la manière dont sont construits les indices d’inflation fait débat. Bien loin des thèses complotistes, un acteur de poids vient maintenant étayer cette thèse : le Fonds Monétaire International. Dans une étude passée relativement inaperçue (en anglais), l’organisation explique que la crise du coronavirus a « perturbé » les mesures d’inflation : l’inflation réelle a été sous-estimée. L’étude de 30 pages, portant sur les mois de février à mai fait une analyse simple : les confinements, restrictions de déplacement et autres mesures contraignantes ont significativement changé la structure de dépense des ménages. Ils ont par exemple beaucoup plus dépensé en alimentation (dont les prix ont augmenté), et beaucoup moins en vêtements, loisirs, et transport (dont les prix ont plutôt baissé). L’indice des prix, calculé à partir d’un panier moyen, est donc biaisé, et sous-estimé. En retraitant l’indice des prix pour tenir compte de ces changements de comportements de consommation, les chercheurs du FMI constatent que l’inflation réelle est en moyenne de 0.2 à 0.3% plus élevée que l’indice officiel. Dans sa conclusion, le FMI invite les utilisateurs des indices des prix à la prudence, et recommande des procédures spéciales pour un changement de méthodologie en 2021.
On parle de taux, de croissance, de PIB, d’immobilier, d’assurance-vie… mais un actif traverse les…
Chaque week-end, des milliers de Français arpentent les champs, les forêts et les chemins anciens,…
Depuis quelques mois, un phénomène inattendu secoue les marchés : les investisseurs se ruent sur…
De plus en plus de Français ferment leur Livret A Le Livret A a longtemps…
Pendant des années, il a dormi au fond d’un relevé de compte. Aujourd’hui, il est…
L’or continue d’affirmer sa position de valeur refuge en 2025. Avec +45 % depuis le…