Dans une conjoncture mondiale profondément marquée par l’aversion au risque et les inquiétudes grandissantes, l’or voit le blason terni de sa valeur refuge considérablement redoré, dépassant légèrement, en euros, 1.015 euros, un niveau qu’il n’avait pas atteint depuis le 10 novembre dernier. Pour bon nombre d’experts, il s’agit là d’un retour, sur le devant de la scène, de « l’attrait de la valeur refuge dans un contexte de tensions latentes au Moyen-Orient et en Corée du Nord, d’autant que les marchés d’actions reculent (l’indice S&P 500 américain est revenu à un plus bas niveau de trois mois) et que le Brent baisse toujours au point d’attendre un plancher en 12 ans ». Rappelons d’ailleurs que le conflit au Moyen-Orient continue à escalader considérablement, dans la mesure où l’Iran accuse actuellement l’Arabie saoudite d’avoir « bombardé son ambassade au Yémen », suite au pillage de l’ambassade saoudienne à Téhéran par des manifestants encore non identifiés. Bref, entre les tensions géopolitiques mondiales, la crise économique chinoise, et le repli –plus ou moins prononcé- des marchés boursiers, l’or trouve le meilleur tremplin de ce début d’année pour exploiter le potentiel haussier auquel on l’associe depuis le début du dernier trimestre 2015.
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