Il faut en effet remonter jusqu’au 7 décembre 2015 pour retrouver le cours de l’once au-delà du palier symbolique des 1.000 euros. Du coup, les spéculations repartent également de plus belle pour expliquer ce retour vers la hausse dans une conjoncture mondiale qui impose une importante pression baissière à l’ensemble des marchés boursiers. Les observateurs évoquent, sans grande conviction, le facteur du marché pétrolier et le rôle qu’il joue dans le boost de la valeur refuge, au cœur même d’une conjoncture géopolitique particulièrement tendue. Il faut effectivement rappeler que, « dans un Moyen-Orient ravagé par les conflits, de la Syrie aux différentes régions peuplées de Kurdes en passant par le Yémen et la Libye, la tension a encore monté d’un cran », et ce, suite notamment à l’exécution d’un « dignitaire chiite par l’Arabie saoudite, où la religion d’Etat est l’islam sunnite d’obédience wahhabite », poussant l’Iran, théocratie chiite, à protester. Une protestation manifestement non-pacifique dans la mesure où des activistes ont aussitôt entrepris d’incendier l’ambassade saoudienne à Téhéran, en plus de plusieurs postes consulaires saoudiens.
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