Pas besoin d'être un grand expert de performances sportives pour reconnaître un cas flagrant de dopage. Le cocktail ? Un mélange détonant d'anxiété concernant la vigueur de l'économie mondiale, la crainte persistante de la contagion de la crise des dettes de la zone euro et les incertitudes géopolitiques renouvelées dans le monde arabe. Le fier coupable ? L'or, qui en profite encore et toujours. En guise de rédemption, il offre à ses adeptes la garantie d'un bouclier efficace contre la volatilité des marchés d'actions et des devises.
Ces mêmes inquiétudes avaient été la cause de violents décrochages des places boursières mondiales, en début de semaine dernière, boostant encore le cours du métal jaune et le poussant vers de nouveaux records.
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