Malgré la publication d'une multitude de rapports très optimistes en début d'année, prévoyant qu'en 2011, l'économie américaine devait reprendre une tendance haussière, l'or, lui n'as pas bronché. Les analystes parlent aujourd'hui d'une situation gagnante pour le métal jaune, dans tous les cas. Et n'oublions pas que ces mêmes rapports trop optimistes, (fournis par les mêmes sources «officielles») prédisaient aussi, en janvier dernier, une reprise de l'économie au cours du deuxième trimestre 2011, avec une croissance alors attendue de l'ordre de 4%. L'année 2011 entame déjà son troisième trimestre et la tendance n'est toujours pas à la hausse dans l'économie américaine.
Première conséquence pour l'or : Les cours de l'or sur les marchés américains et européens profitent de la chute du billet vert. Les plus optimistes déclarent néanmoins que le dollar est en train de profiter de la chute de l'Euro suite à la crise grecque. Il n'en est rien ; il subit à son tour la crise, particulièrement face aux monnaies asiatiques. Et on le sait bien ; dépréciation du dollar signifie automatiquement meilleure appréciation de l'or !
Seconde point : l'annonce fin juin, que les Etats Unis étaient au bord du défaut de paiement a fait remonté le cours de l'or qui stagnait alors entre 1490$ et 1515$ l'once d'or, le marché étant alors divisé quant à l'attitude à adopter face à la dette grecque.
Les yeux accrochés à une crise grecque qui ne fait que prouver –si besoin est- la chute généralisée du système monétaire européen et mondial, les observateurs et analystes à travers le monde l'affirment aujourd'hui non sans morosité ; la notion de « risque zéro » n'existe plus. La brillance inaltérable de l'or mise à part, évidemment. Valeur sûre ultime.
De plus, la dégradation en continue de la dette publique portugaise, les craintes des experts sont ravivées quant à la pertinence d'un quelconque placement lié à la zone euro
Finalement, face à des investisseurs de plus en plus nombreux et intéressés, les banques centrales maintiennent leur position de consommatrices majeures. Alors qu'elles étaient vendeuses net depuis une vingtaine d'années, elles sont désormais acheteuses. Leurs réserves, investies à 60% en or en 1960, sont aujourd'hui de l'ordre de 10%
Les investisseurs rentrent donc dans une quête effrénée de nouvelles valeurs refuges…et n'en trouvent pas ! Obligations de certains états européens et/ou scandinaves (notamment, l'Allemagne), actions du domaine nourriture, quelques dernières devises qui survivent à la crise monétaire...Toutes des valeurs qui n'offrent qu'une assurance très relative.
Ainsi, outre les corrections de cours, parfaitement prévisibles et naturelles à ce niveau de prix ( plus de 1500$ l'once d'or) ces dernières semaines – et prévues par les analystes dès le début de l'année- les transactions d'achat et vente d'or n'ont pas baissé, révélant un engouement inaltérable pour le solide métal jaune.
Retour donc aux sources même de la notion de « refuge » qui demeure dans la brillance du métal jaune, en dépit des crises incessantes
Ça grimpe, ça grimpe. Doucement, surement et inéluctablement.
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