Depuis quelques années, l’or est redevenu incontournable.
Actif refuge, valeur de sécurité, protection contre l’inflation… le discours est bien connu.
Mais une question dérangeante commence à émerger :
et si le risque n’était plus l’absence d’or, mais une exposition excessive et mal pensée ?
L’or rassure.
Justement pour cela, il est souvent acheté sous le coup de l’émotion.
Quand les crises s’enchaînent, certains épargnants concentrent une part trop importante de leur patrimoine sur un seul actif, pensant se protéger de tout.
Or, aucun actif n’est sans contraintes.
L’or ne verse pas de rendement, ne génère pas de loyers, et peut devenir peu liquide s’il est mal structuré ou mal réparti. Une surexposition peut donc créer un déséquilibre patrimonial… même avec un actif réputé sûr.
Selon les données du World Gold Council, l’or représente en moyenne moins de 5 % des allocations patrimoniales dans les stratégies équilibrées de long terme.
Au-delà, le risque n’est pas la perte brutale, mais la perte d’opportunité. Immobilier, obligations, liquidités stratégiques : trop d’or peut empêcher de profiter d’autres leviers au bon moment.
Ce n’est pas l’or qui pose problème.
C’est la proportion.
Détenir de l’or physique implique des choix concrets.
Où le stocker ?
Comment le déclarer ?
Comment le transmettre ?
Une accumulation excessive, sans réflexion préalable, peut complexifier la gestion patrimoniale, notamment en cas de succession. Fiscalité sur les métaux précieux, traçabilité, partage entre héritiers : autant de sujets souvent découverts trop tard.
Selon les experts du Comptoir National de l’Or (www.gold.fr), ces questions devraient toujours être anticipées avant d’augmenter fortement son exposition à l’or.
Contrairement à une idée reçue, les investisseurs les plus expérimentés ne cherchent pas à “tout mettre” sur l’or.
Ils l’utilisent comme un stabilisateur.
Un amortisseur.
Un pilier parmi d’autres.
Selon Reuters, agence de presse internationale de référence, même les banques centrales arbitrent régulièrement leurs réserves, ajustant la part de l’or sans jamais tomber dans l’excès.
Le message est clair : l’or protège quand il est bien intégré. Il fragilise quand il devient dominant.
L’objectif n’est pas de renoncer à l’or.
Mais de l’utiliser intelligemment.
Au Comptoir National de l’Or, expert français de l’or et des métaux précieux présent dans toute la France, les équipes accompagnent les particuliers pour définir une exposition cohérente : choix entre lingots et pièces, arbitrage fiscal, vision long terme, logique de transmission.
Pas plus.
Mais pas moins non plus.
Ne pas avoir d’or peut être un risque.
En avoir trop, sans stratégie, peut en devenir un autre.
Comme souvent en matière de patrimoine, ce n’est pas la peur qui protège.
C’est l’équilibre.
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