Alors que les marchés financiers restent nerveux et que les investisseurs scrutent le moindre signal macroéconomique, l’or continue d’attirer l’attention. Malgré un léger repli récent, le métal jaune évolue toujours à des niveaux historiquement élevés. Pour de nombreux analystes, cette phase n’est pas un retournement, mais une simple respiration avant une nouvelle séquence haussière, notamment à l’horizon 2026.
Après avoir franchi un nouveau record historique au printemps, le prix de l’or a connu un ajustement technique. Ce type de mouvement est fréquent lorsque les marchés prennent le temps d’intégrer une forte hausse.
Les prises de bénéfices de court terme n’ont pas fait disparaître les facteurs de soutien de fond, toujours bien présents dans l’actualité économique mondiale.
L’or a récemment dépassé les 2 400 dollars l’once, un niveau inédit. Ce sommet s’est construit dans un contexte marqué par :
des tensions géopolitiques persistantes
des incertitudes sur les trajectoires de taux d’intérêt
une défiance croissante vis-à-vis des devises
Ce record n’a pas été provoqué par un événement isolé, mais par une accumulation de risques que les marchés continuent de surveiller.
L’un des moteurs majeurs reste l’attitude des banques centrales. Depuis plusieurs trimestres, elles figurent parmi les principaux acheteurs d’or au monde.
Cette stratégie vise à renforcer la sécurité des réserves nationales dans un environnement financier jugé instable. Ce soutien institutionnel constitue un socle solide, rarement remis en cause par des corrections de court terme.
Même si certains indicateurs montrent un ralentissement de l’inflation, le niveau général des prix reste élevé par rapport aux standards historiques. Parallèlement, l’endettement public continue de progresser, notamment en Europe et aux États-Unis.
Ces éléments nourrissent un climat de prudence chez les investisseurs, qui se tournent vers des actifs capables de préserver la valeur dans le temps.
De plus en plus d’analystes projettent leurs scénarios au-delà de l’année en cours. Pour 2026, plusieurs tendances ressortent :
une normalisation monétaire incertaine
des tensions budgétaires persistantes
une croissance mondiale fragile
Dans ce contexte, l’or apparaît comme l’un des rares actifs à bénéficier d’un consensus favorable sur le moyen terme.
Contrairement aux actions ou aux obligations, l’or n’est pas lié à la performance d’un émetteur. Il ne dépend ni d’un bilan d’entreprise ni d’une décision politique ponctuelle.
C’est cette indépendance qui explique pourquoi l’or surperforme souvent lors des phases de transition économique, comme celles observées actuellement.
L’histoire montre que l’or traverse les cycles sans perdre sa fonction principale : protéger la valeur du patrimoine. Les corrections ponctuelles n’ont jamais remis en cause ce rôle sur le long terme.
Selon les experts du Comptoir National de l’Or (www.gold.fr), cette capacité à résister aux crises successives explique pourquoi l’or s’impose aujourd’hui comme une épargne durable, dans un environnement où les hausses de prix touchent l’ensemble des dépenses du quotidien.
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