Après une année 2024 marquée par une série de records historiques, l’or a connu ces dernières semaines une baisse notable, retombant brièvement sous certains seuils symboliques. Mais contrairement aux inquiétudes exprimées par les investisseurs les moins expérimentés, les spécialistes y voient une respiration normale, et surtout un signal très clair : 2026 pourrait être l’année du décollage définitif du métal précieux.
Selon les données du World Gold Council, le métal précieux a corrigé de près de 4 à 7 % sur un mois, une variation qui reste très faible au regard de son envolée depuis deux ans.
Rappel important : en 2024, l’or a franchi plusieurs fois les 2 400 $ l’once, un niveau jamais atteint auparavant.
Pour les experts du Comptoir National de l’Or (www.gold.fr), cette baisse n’est ni anormale ni inquiétante : elle correspond à un cycle technique prévisible après une accumulation de records et de prises de bénéfices.
Alors que les marchés se focalisent sur la micro-correction des dernières semaines, un indicateur clé reste sous-estimé :
en 2023 et 2024, les banques centrales ont acheté plus de 1 000 tonnes d’or par an, l’un des plus hauts niveaux jamais observés depuis que les statistiques existent.
Selon les données du WGC, cette tendance se poursuit en 2025, avec une demande institutionnelle particulièrement forte en Asie et au Moyen-Orient.
Quand les banques centrales achètent autant, cela signifie généralement un soutien durable au prix de l’or, quelle que soit la volatilité à court terme.
Plusieurs signaux convergent vers une année 2026 particulièrement favorable pour l’or :
• Inflation persistante : même en ralentissement, elle reste au-dessus des objectifs de nombreuses banques centrales.
• Endettement mondial record : les politiques monétaires restrictives atteignent leurs limites.
• Cycles historiques du métal précieux : chaque pic majeur est généralement suivi d’un second sommet 18 à 30 mois plus tard.
• Ralentissement économique mondial : un contexte qui pousse toujours davantage d’investisseurs vers les valeurs refuges.
Selon plusieurs analystes suivis par Reuters, certains scénarios envisagent un retour de l’or vers 2 500 $ puis 2 700 $ l’once à l’horizon 2026 si ces facteurs se combinent.
L’or chute rarement de manière brutale et se redresse généralement plus vite qu’on ne l‘imagine.
Historiquement, les phases de baisse de 5 à 10 % ont presque toujours été suivies d’une reprise soutenue dans les six à douze mois.
Selon les spécialistes du Comptoir National de l’Or (www.gold.fr), de nombreux acheteurs profitent déjà de cette fenêtre pour renforcer leur portefeuille, notamment sur :
• les pièces d’or d’investissement (Napoléon, Krugerrand, Maple Leaf)
• les lingots et lingotins
• et les achats fractionnés, très prisés des jeunes investisseurs.
La baisse récente n’est pas le signe d’une faiblesse structurelle mais d’un réajustement technique, dans un marché resté exceptionnellement haussier sur le long terme.
L’or continue de surperformer la plupart des actifs traditionnels dans un contexte mondial incertain.
La vraie question n’est donc pas : “Pourquoi l’or baisse-t-il ?”
Mais plutôt : “Pendant combien de temps encore restera-t-il accessible avant son prochain record ?”
Toutes les analyses convergent : 2026 pourrait être l’année où le métal précieux franchira un nouveau seuil historique, porté par une combinaison unique de facteurs économiques et géopolitiques.
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