8 janvier, 10 h 30. À Vevey en Suisse, sur les rives du lac Léman, une boutique spécialisée dans l’achat et la vente d’or est la première cible criminelle de l’année. Un homme cagoulé entre calmement, mais armé d’un couteau. Il menace la vendeuse, exige l’ouverture des tiroirs sécurisés et s’empare de bijoux, pièces d’or et lingotins.
La Police cantonale vaudoise diffuse un appel à témoins quelques heures plus tard, confirmant un vol « d’une quantité significative d’or et de bijoux ». Selon 24 Heures et Le Matin, l’opération semble préparée : posture froide, gestes rapides, fuite immédiate à pied.
Aucun suspect n’est arrêté dans les jours suivants. L’affaire reste ouverte en Suisse, rappelant que même les villes les plus paisibles ne sont plus épargnées.
En plein été, la Savoie est secouée par un vol d’une audace inouïe. Deux hommes vêtus d’uniformes crédibles se présentent chez un couple de retraités du centre-ville de Chambéry. Prétextant une enquête sur une série de vols, ils demandent à entrer… et obtiennent la confiance de leurs victimes. L’homme de 98 ans se fait avoir en beauté.
Une fois à l’intérieur, les malfrats exploitent en effet la crédulité du couple pour accéder à la pièce où sont conservées leurs économies : 22 kg d’or en lingots — soit environ 1,3 million d’euros — et 600 000 euros en liquide. Le butin total avoisine les 3 millions d’euros! Tout ceci en plein centre ville, à 8h30 le matin.
Le Dauphiné Libéré parle d’un « casse du siècle » régional, tant la méthode est professionnelle : pas de violence, pas de traces, un scénario millimétré.
Au moment de la communication des médias, aucune arrestation n’a encore eu lieu.
C’est un vol digne d’un film d’infiltration. Dans la nuit du 18 au 19 septembre, une jeune femme de 24 ans, ressortissante chinoise, pénètre dans le Muséum national d’Histoire naturelle à Paris. Selon Le Monde, Le Point et RTL, elle scie une porte de secours à l’aide d’une disqueuse, se glisse dans les couloirs, neutralise plusieurs systèmes de fermeture interne, puis procède méthodiquement au découpage d’une vitrine scientifique contenant des pépites d’or médiévales.
Le butin est estimé à environ 600 000 €. Certaines pépites datent du XIIIᵉ siècle, d’autres proviennent de collectes géologiques rares.
La jeune femme reste plus de trois heures dans le musée, coupant, chauffant, découpant, sans être repérée. Quelques jours plus tard, elle est interpellée dans un hôtel parisien avec une partie du butin et est immédiatement mise en examen et placée en détention provisoire.
Les enquêteurs cherchent encore à déterminer si elle agissait pour un réseau spécialisé ou en commandite pour un collectionneur privé.
C’est l’affaire la plus médiatisée de l’automne. Quatre individus déguisés en ouvriers pénètrent dans la Galerie d’Apollon du Louvre, l’un des espaces les plus sacrés du patrimoine français. Ils brisent une vitrine sécurisée et dérobent plusieurs bijoux de la Couronne, dont des diadèmes portés par l’impératrice Eugénie, la reine Marie-Amélie et la reine Hortense.
Durée de l’opération : sept minutes.
Le casse provoque un séisme culturel. Reuters et l’AFP couvrent l’affaire en continu. Les experts estiment la valeur historique des pièces comme « inestimable ». Des millions et un pan d’histoire volatilisés.
L’enquête s’oriente vers un réseau organisé, mais aucune récupération immédiate n’est annoncée.
Le 19 au 20 octobre 2025, quelques heures seulement après le casse spectaculaire du Louvre, un second musée est frappé — cette fois dans la petite ville de Langres, en Haute-Marne. Au cœur de la Maison des Lumières Denis Diderot, des cambrioleurs forcent discrètement une porte, brisent une vitrine et s’emparent d’un trésor numismatique composé de pièces anciennes en or et en argent, découvert en 2011 lors de fouilles patrimoniales dans l’ancien musée de l’Hôtel Dubois de Saint-Germain.
Le préjudice est estimé à environ 90 000 €, mais les archéologues soulignent que la valeur historique du lot est incommensurable. Les cambrioleurs ont visé exclusivement les pièces les plus rares, laissant penser à un repérage en amont.
Selon France 3 Grand Est, deux suspects âgés d’une vingtaine d’années, domiciliés dans la région lyonnaise, sont interpellés le 9 décembre 2025 et mis en examen pour vol aggravé. Ils sont immédiatement placés en détention provisoire, mais le trésor n’a jamais été retrouvé.
Cette affaire, qui survient dans la foulée du braquage du Louvre, a été l’une des plus médiatisées de la fin d’année.
Le 31 octobre, Lyon devient le théâtre du braquage le plus impressionnant de l’année. Une équipe de plusieurs individus attaque une raffinerie d’or en utilisant des explosifs pour faire sauter une vitre renforcée du laboratoire. L’explosion est ressentie dans tout le quartier.
En seulement 10 minutes, les voleurs s’emparent de 12 millions d’euros d’or raffiné, selon TF1 Info. Des témoins filment la scène, ce qui facilite l’identification partielle du groupe.
Grâce à une surveillance anticipée, la police interpelle six suspects dès le lendemain. Une enquête complexe s’ouvre pour déterminer si des complicités internes existent.
Dans la nuit du 8 au 9 novembre, l’Hôtel des ventes de Bayeux est forcé. Les voleurs s’introduisent dans les réserves et dérobent des bijoux, pièces d’or et objets précieux destinés à une grande vente prévue le lundi suivant.
Le préjudice est estimé à au moins 100 000 €. TF1 rapporte que des acheteurs venus de toute la région attendaient cette vente, certains ayant déjà laissé des ordres d’achat. L’affaire révèle la vulnérabilité des salles de ventes provinciales, souvent moins protégées que les grands musées.
En Suisse, le Musée romain de Vidy subit un cambriolage d’une précision alarmante. De nuit, les voleurs fracturent une porte secondaire et s’emparent de 60 à 70 pièces d’or antiques datées du Ier au IIIᵉ siècle. Ces pièces, issues de fouilles emblématiques de Lausanne, constituent l’un des ensembles archéologiques les plus précieux du pays.
La RTS parle d’un vol « éclair », d’une durée de quelques minutes seulement, ce qui pousse plusieurs musées vaudois à retirer leurs objets précieux des vitrines. 24 Heures et Le Temps décrivent un choc national, avec une inquiétude croissante autour de la sécurité muséale.
Aucun suspect n’est interpellé dans les jours qui suivent.
En parallèle à ces raids spectaculaires, une tendance inquiétante s’installe dans les lieux de culte. RTS, France 3 et TF1 confirment une hausse marquée des effractions dans les églises. Les voleurs ciblent les ostensoirs, ciboires, calices, reliquaires — des objets contenant de l’argent massif, du vermeil, et parfois de petites quantités d’or.
Les autorités religieuses dénoncent des vols rapides, répétés, souvent en pleine nuit, parfois répétés dans un même diocèse. Les enquêteurs parlent de filières structurées, capables d’écouler rapidement les métaux précieux sur des circuits parallèles.
2025 restera dans l’histoire comme l’année où les criminels ont frappé tous les niveaux : particuliers, musées nationaux, institutions suisses, salles des ventes, raffineries et même églises. Un phénomène aggravé par la hausse du cours de l’or et la demande internationale.
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