Les principales places boursières avaient en effet effectué un véritable rallye haussier hissant certaines d’entre elles (notamment, Wall Street et une partie des marchés américains) vers des pics historiques. Ce sont les inquiétudes découlées de l’annonce du Brexit (sortie du Royaume Uni de l’union Européenne) qui avaient considérablement boosté le cours de l’or (imposé comme une valeur refuge idéale).
Cette tendance s’est toutefois inversée, la semaine dernière, avec un afflux important de capitaux sur les marchés d’actions. Au lendemain de l’attaque de Nice, les observateurs avaient escompté une remontée des prix du marché de l’or (ainsi que de l’ensemble des valeurs refuge). Pourtant, et en dépit d’un sentiment de prudence dominant, sur les marchés d’investissement, le cours de l’once demeure en léger repli.
Les analystes s’accordent néanmoins à prévoir que cette consolidation sera de courte durée. C’est notamment le cas de Commerzbank qui estime que « l’incertitude politique, la crise bancaire en Italie et les taux d’intérêt négatifs plaident contre la poursuite de la baisse des cours ». Une prévision confirmée par les mouvements enregistrés (surtout sur le marché physique) à la fin de la semaine dernière, puisque les experts du groupe bancaire notaient que « l’or est clairement en demande à la suite de l’attaque terroriste de jeudi en France ».
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