Les observateurs listent ainsi un total de 6 points d’orgue économiques majeurs, qui ponctueront le calendrier du mois de juin ; réunion de l’OPEP (2 juin), réunion de la banque centrale européenne (le même jour), rapport sur l’emploi américain (3 juin), réunion du comité de direction de la politique monétaire FED (15 juin), référendum britannique concernant un éventuel ‘Brexit‘ (23 juin) et élections présidentielles espagnoles (26 juin). Bref, largement de quoi secouer les marchés boursiers.
Sylvain Loganadin, analyste DailyFX, estime que ces événements « expliquent les faibles volumes d’échanges monétaires sur les marchés actions européens et l’aversion au risque progresse à l’approche de ces échéances ». Pour l’heure, le mois de mai s’est également achevé sur une séance chargée de statistiques et rapports économiques mensuels, dont notamment les chiffres de l’inflation annuelle en eurozone (en amélioration relative, de -0,2 à -0,1%), le taux de chômage allemand (en baisse de 0,1 point). Côté américain, le bilan de la journée est peu encourageant, en dépit de la hausse de 1% des dépenses des ménages, en raison du repli inattendu de l’indice PMI de Chicago et l’indice de confiance du Conference Board. Ces résultats mitigés, d’une rive à l’autre de l’Atlantique ont toutefois eu peu d’incidence sur l’évolution du marché aurifère.
L’once continue en effet à focaliser sa résistance sur la pression imposée par le dollar. Après avoir flirté avec le plancher technique et psychologique des 1 200 dollars (vendredi dernier), le cours de l’or réussit actuellement à rebondir, tentant de se stabiliser au dessus du seuil des 1 220 dollars l’once. Outre l’attentisme pesant autour de la prochaine réunion FED, Lukman Otunuga, analyste chez FXTM, justifie cette récente vague de baisse par la « combinaison d’un dollar fort et des espoirs élevés d’une hausse des taux américains, (…) ce qui a sérieusement émoussé l’attrait du métal ».
Le budget 2026 n’est pas un budget technique réservé aux experts de Bercy. Il s’inscrit…
La France aborde l’année 2026 dans un climat budgétaire tendu comme rarement. Déficits persistants, dette…
La baisse des taux des livrets bancaires n’est plus une simple perception. Elle est désormais…
À retenir en un coup d’œil • La France entre en zone de risque budgétaire…
Le budget 2026 marque une séquence charnière pour les finances publiques françaises. Dette record, déficit…
Jamais depuis 2011 les analystes n’avaient autant hésité sur la trajectoire future du métal jaune.Entre…