Un récent bilan, publié par le SPDR Gold Shares américain, révèle en effet que ce secteur bénéficie encore d’un solide appétit d’investissement. Selon le bilan en question, l’encours du premier des ETF aurifères au monde a en effet progressé de 2,7 tonnes, se situant actuellement à 841,9 tonnes.
Par ailleurs, et d’après le Conseil mondial de l’or, la demande mondiale d’or, a enregistré, durant le premier trimestre 2016, une hausse de l’ordre de 21%, à 1.289,8 tonnes, « ce qui constitue un record pour le premier quart de l’année ». Le rapport du CMO précise également que cette progression « a été tirée par la demande à des fins d’investissement (+ 122% à 617,6 tonnes), alors que celle destinée à la bijouterie (- 19% à 481,9 tonnes) a été freinée par la hausse des prix ».
Dans le détail, notons que la demande physique (pièces et lingots) n’a augmenté que de 1%, alors que la demande des ETF aurifères a marqué une flambée de 363,7 tonnes (contre 25,6 tonnes, l’année dernière). Par ailleurs, la planète boursière clôture sa semaine sur une performance confuse et injustifiée. Les principales places boursières –qu’elles soient américaines ou européennes- affichent effectivement une évolution baissière, à l’heure même où la tendance conjoncturelle penche plutôt vers une progression positive.
Les analystes de Trustnet Direct soulignent à ce propos que « le pessimisme ambiant parait inhabituel dans la mesure où il s’accompagne d’une trajectoire haussière des cours du pétrole, sur fond de production perturbée au Nigéria et de dégonflement plus fort que prévu des stocks américains ».
D’ailleurs, les données macroéconomiques de cette fin de semaine semblent également avoir très peu d’incidence sur la performance des marchés boursiers, puisque ni le rapport relatif aux inscriptions aux allocations chômage US, ni celui portant sur les prix à l’importation en avril (tous deux révélant une hausse inattendue) n’ont réussi à affecter les bourses, dans un sens ou dans l’autre.
Pour l’heure, le consensus expert affirme toujours que les marchés d’investissement guettent actuellement deux catalyseurs majeurs, à court terme ; la réunion du FOMC (à la mi-juin) et le référendum britannique hautement anticipé (prévu pour le 23 juin).
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