Puis l’actualité très mouvementée des banques centrales avait cédé la place à celle, tout aussi mouvementée, des entreprises US et euro, offrant ainsi aux marchés d’actions un nouveau catalyseur solide.
La note de départ de la nouvelle saison de résultats (avec Alcoa, le géant américain de l’aluminium) avait pourtant été décevante, replongeant les principales places boursières dans la morosité, d’autant plus que le premier trimestre 2016 pourrait, selon bon nombre d’experts, « constituer le plus mauvais millésime depuis le 1er semestre 2009 avec une baisse de -7,5% des bénéfices des valeurs du S&P-500 ». Et c’est donc sur fond de cette ambiance de confusion et de doute que le métal jaune réussit actuellement à renforcer ses positions haussières, allant jusqu’à se hisser vers son plus haut mensuel (les 1 260 dollars l’once).
Cette vague de hausse s’explique, selon les analystes de Commerzbank, par les stratégies monétaires accommodantes de la FED et la BCE qui tirent « le cours du métal jaune vers le haut à moyen et long terme ». Ils estiment que ceci s’applique très particulièrement à l’or libellé en monnaie unique, étant donné que la banque centrale européenne « vient, ce mois ci, de porter de 60 à 80 milliards d’euros le montant mensuel de ses rachats d’actifs ».
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