Le métal jaune en profite donc pour regagner du terrain et reprendre l’assaut du palier technique et psychologique des 1 250 dollars l’once. Rappelons que, juste avant la dernière vague de correction qui a tiré le marché vers le bas, le métal jaune avait enregistré sa meilleure performance trimestrielle en 25 ans, d’après l’agence Bloomberg, accumulant des gains de l’ordre de + 16% en dollar.
Toutefois, la hausse des indices boursiers (traduisant l’appétit des opérateurs pour le risque) n’a pas fait long feu, et leur retour au repli généralisé (notamment en Europe) allège considérablement la pression baissière qui pesait sur le marché aurifère, depuis le début de la semaine. Sans compter que cette baisse des indices d’actions devrait mener les investisseurs à se tourner vers la valeur refuge de la relique barbare.
Pour l’heure, les experts insistent essentiellement sur le facteur toujours aussi rassurant de la politique monétaire de la BCE, rappelant que Mario Draghi, président de l’institution, a gonflé le volume de ses injections monétaires mensuelles (pour rachats d’actifs obligataires) de 60 à 80 milliards d’euros, « ce qui tire un peu plus le rendement de nombre d’obligations européennes en territoire négatif ». De quoi renforcer davantage les positions haussières du métal jaune, dans les semaines à venir.
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