Au niveau du marché aurifère, le bilan est aussi prévisible que révélateur ; une baisse annuelle de l’ordre de 11,4% en dollar, dans la mesure où son cours atteignait 1.200 dollars, il y a de cela un an, jour pour jour. Toutefois, l’once de métal jaune n’aura perdu que 1,2% en monnaie unique, dans la mesure où « la devise américaine a pris 10% environ contre sa contrepartie européenne dans l’intervalle ». Ce repli résulte naturellement d’une foule de facteurs parfois conjoncturels, parfois plus permanents, parfois directement et exclusivement liés au marché de l’or, et parfois liés aux marchés boursiers en général. Toutefois, dans l’ensemble, il faut admettre que c’est surtout l’or comme ‘produit d’investissement‘ qui a été le plus sanctionné par les événements de l’année écoulée. Les économistes citent notamment et « tout d’abord la tenue des marchés d’actions aux Etats-Unis et leur bonne orientation en Europe, ce qui incite les gérants d’actifs à opter pour ces titres plus risqués relativement à la “valeur refuge” qu’est l’or ». Techniquement, le prix de l’once va devoir éviter, selon les analystes de Scotia Mocatta, la cassure des 1 067 dollars afin de ne pas « ouvrir la voie vers les 1.047 dollars ». Par ailleurs, et sur le marché new-yorkais, les experts rappellent que « le mois de décembre s’est soldé par des négociations dans un ‘range’ étroit compris entre 1.047 et 1.088 dollars ».
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