Mais cette hypothèse ne serait envisageable que si les conditions d’une croissance réelle et durable sont réunies et c’est précisément l’idée sur laquelle a insisté Bernanke en ajoutant que les chiffres de l’emploi devaient eux aussi être satisfaisants. Sauf que ce dernier sachant bien évidemment que les investisseurs s’interrogeaient depuis pas mal de temps sur sa position a voulu se montrer rassurant vis à vis d’eux. Il a déclaré qu’une compression anticipée de la politique monétaire risquait de freiner la reprise économique voire même de l’arrêter.
En effet et jusqu’à présent, les injections de liquidités dans le circuit financier ont d’une part appuyé l’envolée des indices boursiers et d’autre part encouragé autant les emprunts que les dépenses grâce au niveau bas record des taux d’intérêts. C’est pourquoi le jour des déclarations pour le moins décousues de la part des membres du Comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed mais surtout de son patron, ont provoqué un net repli des marchés boursiers à la clôture : le Dow Jones a perdu 0,52% et le Nasdaq 1,11%.
En ce qui concerne l’or, il a enregistré 1413 dollars l’once, dans la foulée de la déclaration de la Réserve fédérale le 22 mai, refranchissant de nouveau la barre des 1.400 dollars à Londres pour la première fois depuis le 15 mai. Sauf que le métal précieux n’a pas manqué de plonger de nouveau le lendemain matin suivant les phrases de Bernanke. L’once a en effet perdu 22.5 dollars au premier fixing de Londres par rapport au dernier fixing (1386 dollars), le 23 mai dernier. L’actualité pour le moins ambigüe de la Réserve fédérale en ce fameux jour du 22 mai, a d’après les dires de certains courtiers londoniens provoqué un envol de l’once d’or dans un premier temps de 30 dollars, suivi d’une chute de 45 dollars dans un second temps. Nous noterons au passage que ce mouvement “cocasse” s’est bel et bien passé en seulement une heure de temps.
Nous sommes en droit de nous demander à quoi joue vraiment Bernanke? A t-il volontairement voulu semer le trouble sur les marchés, et celui de l’or en particulier? Qui tente t-il de rassurer? Va t-il se rallier à l’idée de ramener les QE à 50 ou 60 milliards tel que le préconisent certains membres et les arrêter complètement au second trimestre de 2014?
Les 18 et 19 juin prochains, ce sera plutôt l’heure des réponses ou des justifications …?
(Sources : lacroix.com/Le Figaro)
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