Par contre, il faut savoir que Téhéran a longuement refusé tout paiement en monnaies locales. Ce refus catégorique a entraîné en 2011 plusieurs milliards de dollars d’arriérés de paiement de l’Inde. Ce dernier exportait peu vers l’Iran et n’était pas capable de continuer le transfert de dollars vers la Banque Centrale Iranienne par les chemins bancaires utilisés auparavant.
En début février, les médias indiens ont assuré que Téhéran avait en fin de compte accepté le règlement en roupies de 45% de ses exportations de pétrole vers l’Inde, l’équivalent de 12.5 milliards de dollars en 2011.
Malgré toutes ces contraintes mises en place et restrictions à la vente, les dirigeants iraniens n’hésitent pas à affirmer qu’ils disposent de réserves constituées de centaines de milliards de dollars dont environ le quart est de l’Or physique. En 2011, Téhéran a réussi a exporter l’équivalent de 140 milliards de dollars dont 100 milliards sont générés du pétrole et plus de 25 milliards proviennent des dérivés, produits pétrochimiques ou autres.
Selon l’EIA (agence gouvernementale américaine de l’Energie), l’Iran exporterait plus de 70% de son brut vers l’Asie.
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