En d’autres termes, les persistantes craintes relatives à la crise d’endettement en zone euro n’a pas tiré le métal jaune vers le bas cette fois-ci. Contrairement au scénario catastrophique de fin 2011, durant lequel le métal jaune s’est vu entraîné dans la chute douloureuse de l’économie européenne. L’enthousiasme des opérateurs demeure aujourd’hui intact.
Un optimisme boosté par l’abaissement par la Banque centrale de Chine des ratios de réserves obligatoires de ses banques. Le gouvernement voudrait ainsi pousser les institutions bancaires à accroître leurs prêts, dans le but d’amplifier les investissements dans les métaux précieux. Rappelons d’ailleurs que la Chine est le deuxième pays consommateur de métal jaune, après l’Inde.
Suki Cooper, analyste de Barclays Capital, rappelle à ce propos que «même si des prises de bénéfices ne sont pas exclues autour de 1.800 dollars l’once, les investissements dans l’or restent solides, et nourrissent la hausse des cours aux côtés d’une consommation physique (joaillerie) robuste, spécialement en Asie ».
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