Dans le pays de l'Oncle Sam, c'est la mort clinique annoncée. Nommez le symptôme et vous l'aurez : forte stagnation de l'immobilier, retour en force du chômage et un saut sans parachute, en août, de l'activité manufacturière (dans la région de Philadelphie). On ne s'inquiète plus pour la santé de l'économie américaine : c'est désormais l'enterrement qu'on prépare !
Et si les opérateurs n'avaient pas encore cédé à la panique, les analystes de Morgan Stanley viennent de leur fournir le léger coup de pouce nécessaire à les faire basculer dans l'affolement total. L'équipe d'analystes professionnels vient en effet de déclarer que « les Etats-Unis et la zone euro sont dangereusement proches de la récession ».
On remarquera que seul le Franc Suisse arrive tant bien que mal à tirer son épingle du jeu avec un budget national dont la dette ne dépasse pas les 53% du PIB et une devise couverte à 84% par des réserves d'or. La valeur refuge assume donc là encore son rôle à merveille. Considéré comme un excellent bouclier contre la précarité des marchés et des devises, le précieux métal jaune continue à offrir une protection solide en temps de crise.
Analyste chez VTB Capital, Andreï Kriouchenkov déclare que « tant que l'aversion pour le risque se renforcera, l'or pourrait grimper encore davantage…notamment si on assiste à une montée du risque de défaut sur certaines dettes souveraines de la zone euro ».
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