Des marchés américains en pleine confusion

Il semblerait que pas une semaine ne passe sans apporter un facteur de confusion de plus à des marchés financiers US déjà relativement stagnants, depuis le début du deuxième trimestre 2015. Et c’est une stagnation qui s’étend de plus en plus fréquemment jusqu’à l’autre rive de l’Atlantique, plombant régulièrement les principales places boursières européennes. De Madrid à Paris, en passant par l’Espagne ou encore l’Allemagne, l’ensemble des marchés de la zone euro enregistre, cette semaine des performances globalement baissières ou, au mieux, en stabilité très précaires. Et c’est une tendance qui reflète parfaitement l’ambiance sur les marchés américains qui peinent à revenir dans le vert, en dépit d’une première salve de résultats trimestriels majoritairement positive. Mais, en l’absence d’indicateurs ou catalyseurs majeurs, les marchés US peinent à trouver appui et leur orientation est essentiellement guidée par les statistiques d’importance très relative, à l’image des ventes au détail US qui ont enregistré une hausse de 0,9% le mois dernier, « grâce notamment à la vigueur du secteur automobile », et alors que le consensus expert prévoyait une hausse nettement plus importante de 1,2%. Stan Shamu, stratège de marché chez IG, souligne à ce sujet qu’entre « les résultats attendus aux Etats-Unis, la résistance du dollar, les soucis liés à la Grèce et la chute alarmante de la croissance en Chine, il y a beaucoup de raisons de se montrer prudents à l’heure actuelle ».

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