Les marchés tirent les devises vers le bas
Plombés par les craintes très légitimes entourant la situation grecque, les places boursières européennes affichent des performances en chaîne dans le rouge, réussissant même à entraîner dans leur chute les marchés d’investissement américains. Tour d’horizon du bilan de baisse de la séance de mercredi (qui s’est prolongé durant la séance de jeudi) ; repli donc généralisé, avec notamment Lisbonne qui baisse de 1,8%, Milan de 1,1%, Madrid de 0,9%, Paris de 0,7%, Bruxelles de 0,6%, Zurich de 0,5% et Londres de 0,3%. De l’autre côté de l’Atlantique, le bilan est tout aussi morose, puisqu’à la bourse new-yorkaise, le Dow Jones chute de 0,8% et le Nasdaq de 0,7%. Pour les experts d’IG, la crise politique grecque demeure au centre de toutes les attentions et l’explication majeure de ce repli général, soulignant que « le marché ne souhaite pas d’un parti comme Siriza qui pourrait remettre en cause le plan de renflouement, plan dont une renégociation des termes actuels se ferait au détriment de l’Europe dans une période fragile ». Les observateurs maintiennent toutefois des perspectives assez mitigées, puisque les analystes de Barclays Bourse nuancent leurs prévisions en rappelant qu’il serait « excessif de parler de risque systémique au moment où la BCE s’apprête à intensifier ses achats d’actifs en Europe », estimant que « la baisse des deux derniers jours commence à devenir intéressante pour revenir sur des valeurs ciblées ».
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