L’or termine la semaine en équilibre
C’est une semaine en montagnes russes que le marché aurifère termine en équilibre assez instable, bien que définitivement sur une note haussière. Et il semblerait que le consensus expert avait encore raison, puisque les analystes et observateurs du marché avaient éliminé, au milieu de la semaine, les facteurs géopolitiques et économiques de la tête de liste des explications justifiant ce rebond de l’or et avaient privilégié la théorie FED. En effet, les récentes déclarations de certains membres de la réserve fédérale américaine avaient laissé transparaître, durant la semaine, certaines inquiétudes quant à la solidité de la reprise de l’économie nationale. Du coup, la plupart des opérateurs en ont automatiquement déduit que la première institution financière US ne procèderait pas au relèvement de ses principaux taux directeurs aussi tôt qu’initialement prévu, retardant cette échéance au deuxième semestre de l’année prochaine. Par conséquence, la valeur refuge du métal jaune a retrouvé une bonne partie de son éclat doré, sur fond de pénalisation généralisée du marché des actifs risqués et de celui des actions (plus globalement). D’après les courtiers de Triland Metals, filiale londonienne de Mitsubishi, « chacun des membres du complexe des métaux précieux (or, argent et platinoïdes) a atteint des niveaux techniques plutôt tentant pour des investisseurs de long terme ». Sans compter que « le sentiment sur ces métaux reste encore faible, situation idéale pour les investisseurs longs ». Pour les spécialistes, il n’y a plus à présent qu’à attendre les derniers chiffres de l’inflation.
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